Hypnothérapeute, Hypnopraticien, Hypnologue ?

Quand on cherche pour la première fois un hypnothérapeute on peut vite être confronté à plusieurs appellations assez sibyllines et mystérieuses.
Hypnothérapeute, Hypnopraticien, Hypnologue, Hypnotiseur, Technicien en Hypnose, Hypnocoach… et quelques autres encore.
Que se cache-t-il derrière tous ces termes, qui fait quoi, est-ce qu’il y a des équivalences ou bien des différences ?
Le monde de l’hypnose d’accompagnement, aujourd’hui en France, est un domaine non réglementé. C’est à dire en gros que chacun fait un peu ce qu’il veut, avec de grosses exceptions quand même.
Quand vous tombez sur le site d’un « hypno-quelque-chose », vous avez à priori peu de moyen de savoir ce qui se cache derrière ce terme, et connaître la légitimité et la compétence de la personne qui vous propose ses services.
Heureusement pour vous et pour nous aussi il y a certains garde-fous légaux et une dynamique actuelle très forte pour une normalisation, un contrôle et une évaluation de la profession.
Premièrement les termes « Thérapeute, thérapie » et tous leurs dérivés sont encadrés par la loi. Seules les personnes ayant une formation médicale peuvent les utiliser. L’hypnose n’est pas en elle-même une formation médicale.
Par exemple un médecin ou un psychologue ayant une formation en hypnose pourra dire qu’il est hypnothérapeute. L’utilisation de ce terme si l’on a pas de formation médicale est illégale et punie par la loi.
Dans la pratique les contrôles ne sont pas systématiques, et si de façon générale c’est plutôt bien respecté certains passent entre les mailles du filet, ou entretiennent un flou . Il faut donc être vigilant.
Personnellement je ne suis pas médecin, je me présente donc comme Hypnopraticien, ou Praticien en Hypnose Ericksonienne.
Alors est-ce qu’un Hypnopraticien ça ne vaut rien ?
Concrètement le travail que l’on va faire avec un médecin ou un non médecin, dans le cadre de l’hypnose, va pouvoir être exactement le même. Seuls quelques actes sont réservés au milieu médical. Mais ce sont des actes très spécifiques que l’on utilise pas en cabinet. C’est le cas de l’anesthésie par exemple. Elle est de plus en plus utilisée en bloc opératoire et peut utile à un simple praticien.
Et puis il y a actuellement une dynamique très forte de la profession pour se structurer . Plusieurs écoles et plusieurs courants majeurs se coordonnent aujourd’hui pour définir les codes déontologiques et les bonnes pratiques. Les syndicats des métiers  de l’hypnose posent les bases de ces engagements et fédèrent leurs membres autour de ces valeurs et de ces engagements moreaux. Le S.D.M.H. auquel je suis affilié est l’un des principaux.
La formation dans une école reconnue est aussi un gage important de sérieux et de savoir faire du praticien. Je suis pour ma part diplômé de l’école de l’A.R.C.H.E. qui est une des principales écoles françaises. En marge existent toujours une profusion de petites formations ou écoles dont il est difficile d’évaluer le sérieux et la qualité. Il est donc important de se renseigner sur le parcours du praticien ou du thérapeute que l’on va voir.
Concrètement le terme Hypnologue est souvent utilisé de façon générique et équivalent à Hypnopraticien.
Mais au-delà de tous ces indicateurs ce qui peut le mieux vous guider dans le choix d’un praticien ce sont les recommandation d’une personne de confiance. Alors n’hésitez pas à nous recommander car c’est vous notre meilleur gage  de sérieux et de qualité.
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