Hypnose et confidentialité : que devient ce que je confie en séance ?
Une question légitime
Lorsque l’on envisage un accompagnement en hypnose, une question essentielle se pose :
Que devient ce que je vais dire ? Est-ce confidentiel ? Est-ce sécurisé ?
Que devient ce que je vais dire ? Est-ce confidentiel ? Est-ce sécurisé ?
C’est une préoccupation naturelle.
Dans une séance, on partage parfois des éléments très intimes. Il est donc fondamental de savoir à qui l’on parle, et dans quel cadre.
Dans une séance, on partage parfois des éléments très intimes. Il est donc fondamental de savoir à qui l’on parle, et dans quel cadre.
Hypnose : une profession encore non réglementée
À ce jour, le domaine de l’hypnose n’est pas officiellement réglementé en France.
Cela signifie qu’il n’existe pas de cadre légal unique, ni de titre protégé comme c’est le cas pour les professions médicales.
Cela signifie qu’il n’existe pas de cadre légal unique, ni de titre protégé comme c’est le cas pour les professions médicales.
Il en résulte une certaine confusion entre les intitulés :
● hypnopraticien,
● hypnologue,
● hypnothérapeute,
● praticien en hypnose, etc.
Cette diversité de termes peut semer le doute sur les garanties offertes en matière de déontologie, secret professionnel ou sécurité des données.
Qu’en est-il des hypnothérapeutes issus du médical ?
Le terme “hypnothérapeute”, bien qu’utilisé couramment, est légalement réservé aux professionnels de santé (médecins, psychologues, infirmiers, etc.).
Lorsqu’un praticien est issu du corps médical, il est tenu au secret professionnel selon les règles strictes du code de la santé publique.
Dans ce cas, l’hypnose est pratiquée en tant que compétence complémentaire à sa spécialité médicale, dans un cadre réglementé.
Dans ce cas, l’hypnose est pratiquée en tant que compétence complémentaire à sa spécialité médicale, dans un cadre réglementé.
Et les autres praticiens en hypnose ?
Beaucoup de praticiens, comme moi, ne sont pas médecins mais sont formés sérieusement à l’accompagnement en hypnose dans des écoles spécialisées.
Pour ces professionnels, la confidentialité n’est pas imposée par la loi, mais elle est imposée par l’éthique.
Pour ces professionnels, la confidentialité n’est pas imposée par la loi, mais elle est imposée par l’éthique.
L’enjeu est donc de savoir à qui l’on s’adresse.
Un praticien bien formé, membre d’un syndicat professionnel et engagé dans une démarche déontologique, offre de réelles garanties de sérieux.
Un praticien bien formé, membre d’un syndicat professionnel et engagé dans une démarche déontologique, offre de réelles garanties de sérieux.
Une structuration en cours : écoles, syndicats, chartes
Aujourd’hui, les métiers de l’hypnose évoluent vers une structuration professionnelle forte.
Plusieurs institutions et syndicats défendent une pratique éthique, respectueuse et confidentielle.
Plusieurs institutions et syndicats défendent une pratique éthique, respectueuse et confidentielle.
📍 Mon parcours
● Je suis formé par l’A.R.C.H.E., une des principales écoles françaises d’hypnose, qui intègre à sa formation une dimension essentielle : l’éthique et la déontologie.
● Je suis membre du Syndicat des Métiers de l’Hypnose (SDMH), dont les adhérents s’engagent à respecter une charte éthique et un code de déontologie.
📜 Un extrait du code de déontologie du SDMH
« Le droit de réserve (secret professionnel), institué dans l’intérêt des clients, s’impose à tout hypnologue.
Le devoir de réserve couvre tout ce qui est venu à la connaissance de l’hypnologue dans l’exercice de sa profession, c’est-à-dire non seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce qu’il a vu, perçu, entendu, compris ou ressenti.
Le devoir de réserve professionnel est général et illimité dans le temps (...). »
Le devoir de réserve couvre tout ce qui est venu à la connaissance de l’hypnologue dans l’exercice de sa profession, c’est-à-dire non seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce qu’il a vu, perçu, entendu, compris ou ressenti.
Le devoir de réserve professionnel est général et illimité dans le temps (...). »
Ce code s’applique strictement à ma pratique.
Quelles garanties concrètes pouvez-vous attendre ?
Avant de choisir un professionnel en hypnose, posez-vous ces questions :
● Où s’est-il formé ?
● Cette école enseigne-t-elle l’éthique de manière sérieuse ?
● Le praticien est-il membre d’un syndicat reconnu ?
● Est-il en mesure de vous expliquer clairement son cadre déontologique ?
Si le doute persiste, posez-lui directement la question.
Un praticien honnête et bien formé vous répondra sans détour.
Un praticien honnête et bien formé vous répondra sans détour.
Et la sécurité des données personnelles ?
Au-delà de la parole, la sécurité des données (coordonnées, informations de santé, échanges écrits…) est un enjeu important.
Un praticien responsable :
● utilise des outils numériques sûrs (messagerie sécurisée, agenda protégé),
● respecte le RGPD,
● ne conserve aucune information inutile.
Ici encore, la formation sérieuse et l’engagement syndical sont des indicateurs de fiabilité.
En résumé
👉 Le métier de praticien en hypnose n’est pas encore réglementé, mais il s’organise autour d’engagements éthiques forts.
👉 La confidentialité est au cœur de ma pratique. Elle est garantie par ma formation, mon engagement déontologique et mon adhésion au SDMH.
👉 Vous êtes en droit de poser toutes les questions nécessaires avant d’entamer un travail thérapeutique.
👉 La confidentialité est au cœur de ma pratique. Elle est garantie par ma formation, mon engagement déontologique et mon adhésion au SDMH.
👉 Vous êtes en droit de poser toutes les questions nécessaires avant d’entamer un travail thérapeutique.