Une des question essentielle que l’on peut se poser est celle de la confidentialité. Qu’est-ce qui me garantit le secret de la consultation et de tous les éléments parfois très intimes que je vais confier à la personne avec laquelle je vais travailler. Qu’est-ce qui me garantit leur sécurité ?
Les métiers de l’hypnose sont un domaine professionnel qui n’est pas encore réglementé. C’est à dire qu’il n’existe pas dans la loi de règles spécifiques s’y appliquant. La confusion parfois entre les nombreuses appellations comme hypnopraticien, hypnologue, hypnothérapeute (et d’autres encore) peut entretenir un certain nombre de questions sur la déontologie, l’éthique et les bonnes pratiques du spécialiste en hypnose que vous allez voir.
Comme je vous l’expliquais dans un précédent article le terme « thérapeute » et ses dérivés sont encadrés par la loi et réservés au corps médical. Les hypnothérapeutes sont donc issus du corps médical et soumis aux règles très strictes du secret médical. L’hypnose est pour eux une spécialité complémentaire à leur pratique principale et elle suit les mêmes règles.
Mais l’hypnose est aussi pratiquée par de nombreux professionnels qui n’entrent pas dans cette catégorie. Si la confidentialité semble une condition incontournable à la pratique de l’hypnose d’accompagnement, qu’est-ce qui me garantit que c’est effectivement le cas ?
Les métiers de l’hypnose sont aujourd’hui dans une forte dynamique de structuration pour réunir l’ensemble des professionnels autour de valeurs éthiques et d’une déontologie partagée et reconnue par tous.
Ce mouvement passe aujourd’hui par l’exigence morale des principales écoles d’hypnose, comme l’A.R.C.H.E. où j’ai effectué ma formation. L’éthique et la déontologie sont une part importante de l’enseignement et une condition obligatoire à l’obtention des diplômes et la reconnaissance future par l’école.
D’autre part les syndicats des métiers de l’hypnose mettent en avant de façon prioritaire ces questions. Le S.D.M.H. dont je fais partie demande à chacun de ses membres de s’engager sur un code de déontologie et une charte éthique.
Extrait du code de déontologie du SDMH :
« Le droit de réserve (secret professionnel), institué dans l’intérêt des clients, s’impose à tout hypnologue.
Le devoir de réserve couvre tout ce qui est venu à la connaissance de l’hypnologue dans l’exercice de sa profession, c’est-à-dire non seulement ce qui lui a été confié mais aussi ce qu’il a vu, perçu, entendu, compris ou ressenti.
Le devoir de réserve professionnel est général et illimité dans le temps sous réserve des strictes exigences de la propre défense de l’hypnologue devant toute juridiction… »
Il existe donc aujourd’hui un véritable système de régulation des métiers de l’hypnose.
Savoir quel est le parcours du praticien que l’on va voir, dans quelle école a-t-il obtenu ses diplômes, fait-il partie d’un syndicat qui engage ses membres éthiquement, est donc essentiel.
De façon plus large se pose aussi la question de la sécurité des données. Mon praticien est-il suffisamment prudent et éclairé sur la question de la sécurité des données personnelles ? Quelles garanties peut-il me fournir ?
Là encore la formation dans une école reconnue et l’inscription à un syndicat indiquent que le praticien est réellement informé et attentif à ces questions.
Mon expérience m’a poussé à utiliser la plateforme Doctolib (lien page confidentialité doctolib), à destination des professionnels de santé, médical et paramédical. Cette plateforme nationalement reconnue est en France à l’avant garde des toutes les questions de sécurité et le garant de la confidentialité des données des patients.
Si un doute subsiste posez directement la question à votre hypnologue, cela fait partie de ses engagements de pouvoir vous répondre clairement et vous rassurer sur toutes ces questions.