Deuil : trop de silence
Le deuil reste tabou. Et c’est un problème.
Dans nos sociétés occidentales, la mort et le deuil sont mis à distance.
On les qualifie souvent de sujets tabous : on les évite, on les tait, par pudeur ou par peur.
Mais c’est justement ce silence qui peut poser problème.
On les qualifie souvent de sujets tabous : on les évite, on les tait, par pudeur ou par peur.
Mais c’est justement ce silence qui peut poser problème.
Libérer la parole, dans la société comme dans l’intimité des endeuillés, est essentiel.
Cela permet de comprendre ce qui se joue dans le deuil, mais aussi de mieux le traverser et de soutenir le processus de reconstruction.
Cela permet de comprendre ce qui se joue dans le deuil, mais aussi de mieux le traverser et de soutenir le processus de reconstruction.
Parler du deuil : une nécessité collective
Une étude récente (Crédoc / CSNAF, 2019) révèle que 88 % des Français ont déjà vécu un deuil marquant, et que près d’une personne sur deux se considère actuellement en deuil.
Face à ce chiffre massif, une évidence s’impose : Il est urgent d’ouvrir des espaces où la parole est possible.
Mais pour que cette parole émerge, il faut informer :
● Qu’est-ce que le deuil, vraiment ?
● Combien de temps dure-t-il ?
● Quelles sont ses phases ?
● Comment réagit une personne endeuillée ?
● Que peut-on faire pour l’aider concrètement ?
Répondre à ces questions permet à l’entourage — et à la société tout entière — de mieux comprendre, et donc mieux accompagner.
Et pour la personne en deuil, comprendre ce qu’elle traverse, c’est déjà commencer à le traverser autrement.
Et pour la personne en deuil, comprendre ce qu’elle traverse, c’est déjà commencer à le traverser autrement.
La parole : un outil pour traverser le deuil
Exprimer ce que l’on ressent permet souvent d’apaiser.
Mettre des mots sur la douleur, sur les doutes, sur les manques, sur la peur, c’est déjà reconnaître l’épreuve, lui donner une forme.
Mettre des mots sur la douleur, sur les doutes, sur les manques, sur la peur, c’est déjà reconnaître l’épreuve, lui donner une forme.
Mais chaque personne a sa manière propre de traverser :
● Certains auront besoin de beaucoup parler, d’autres très peu.
● Certains préfèreront un proche, d’autres un thérapeute.
● Certains chercheront un espace collectif, d’autres le silence.
L’important n’est pas de parler à tout prix.
L’important, c’est que la parole soit possible. Libre. Respectée.
L’important, c’est que la parole soit possible. Libre. Respectée.
Des lieux pour dire : groupes de parole et soutien psychologique
Plusieurs types de soutien existent aujourd’hui :
🟣 Les groupes de parole associatifs
Ce sont des espaces sécurisés, animés par des personnes formées, souvent endeuillées elles-mêmes.
Ils permettent de partager l’expérience du deuil avec d’autres, de sentir que l’on n’est pas seul.
Certains groupes sont spécialisés (perte d’un enfant, d’un parent, de son conjoint…).
Ils permettent de partager l’expérience du deuil avec d’autres, de sentir que l’on n’est pas seul.
Certains groupes sont spécialisés (perte d’un enfant, d’un parent, de son conjoint…).
🔵 Le suivi psychologique ou psychiatrique
Les psychologues ou psychiatres spécialisés dans le deuil peuvent accompagner efficacement ceux qui en ressentent le besoin.
Un soutien professionnel adapté peut éviter les blocages, ou prévenir un deuil compliqué.
Un soutien professionnel adapté peut éviter les blocages, ou prévenir un deuil compliqué.
Hypnose et deuil : une approche complémentaire
Pourquoi faire appel à un hypnothérapeute spécialisé ?
L’hypnose thérapeutique permet d’accompagner en profondeur les différentes dimensions du deuil :
● les émotions (peur, tristesse, colère, culpabilité),
● la douleur liée à la perte,
● la redéfinition de l’identité après la disparition d’un être cher.
“Qui suis-je, maintenant que tu n’es plus là ?”
“Comment me reconstruire ? Comment envisager un futur ?”
“Comment me reconstruire ? Comment envisager un futur ?”
L’hypnose permet d’explorer ces questions au-delà des mots, en accédant à l’inconscient, à l’imaginaire, au symbolique.
C’est un travail intérieur fin, sensible, qui ne remplace pas la parole — mais qui la prolonge et la complète autrement.
C’est un travail intérieur fin, sensible, qui ne remplace pas la parole — mais qui la prolonge et la complète autrement.
Une thérapie qui s’adapte à vous
Chaque deuil est unique.
Et si les grandes étapes du deuil sont connues — notamment grâce au travail du psychiatre Christophe Fauré —, chaque personne les traverse à sa manière, à son rythme.
Et si les grandes étapes du deuil sont connues — notamment grâce au travail du psychiatre Christophe Fauré —, chaque personne les traverse à sa manière, à son rythme.
C’est pourquoi l’hypnose que je pratique est entièrement personnalisée.
Elle s’appuie sur l’écoute, l’alliance thérapeutique, le respect du rythme intérieur de chacun.
Elle s’appuie sur l’écoute, l’alliance thérapeutique, le respect du rythme intérieur de chacun.
L’objectif n’est pas d’oublier.
L’objectif est de traverser, transformer, réintégrer la perte dans sa vie.
L’objectif est de traverser, transformer, réintégrer la perte dans sa vie.
En conclusion : sortir du silence pour mieux traverser
Le deuil est un processus de reconstruction.
Et pour qu’il se fasse pleinement, il a besoin de reconnaissance, d’écoute, d’espaces d’expression.
Et pour qu’il se fasse pleinement, il a besoin de reconnaissance, d’écoute, d’espaces d’expression.
L’hypnose est un outil thérapeutique puissant, complémentaire aux approches classiques, pour accompagner ce processus avec douceur et efficacité.
Elle permet de rétablir du lien à soi, d’apaiser ce qui ne peut se dire, et de favoriser une reconstruction juste et profonde.
Elle permet de rétablir du lien à soi, d’apaiser ce qui ne peut se dire, et de favoriser une reconstruction juste et profonde.
📚 Sources
CREDOC / CSNAF 2019 – “Les Français et le deuil”
csnaf.fr/publications/dernieres
csnaf.fr/publications/dernieres
Association Empreintes – www.empreintes-asso.com
Association Vivre son deuil – www.vivresondeuil.asso.fr